Comme je l’expliquais précédemment, le moule pour le Ironclad ne m’appartient pas, je n’ai donc pas le droit de faire de modifications dessus.

Cependant j’ai le droit de jouer avec les matériaux, les matières utilisées, pour personnaliser le clavier à ma convenance.

I/ La plaque en acier

J’avais 3 solutions pour la plaque. L’aluminium, l’acier et le laiton.

L’aluminium est le choix standard, c’est beau, c’est facile à travailler et avec une anodisation, il est possible de rendre la plaque résistante aux rayures légères. Cependant j’ai l’intention de rendre le Ironclad aussi silencieux que possible. Il me faut donc un métal plus dense permettant de mieux contenir les nuisances sonores.

Mon second choix était donc le laiton. Problème : à poids équivalent, le laiton (composé en majorité de cuivre ) est environ 3 fois plus onéreux que l’aluminium. En bonus, le laiton est aussi 3 fois plus dense que l’aluminium. Calcul fait, pour un volume égal, soit le volume d’une plaque de clavier, une plaque de laiton coûte pratiquement 10x plus chère en matières premières.

C’est ainsi qu’on tombe sur la troisième solution : l’acier.

L’acier a l’avantage d’être presque aussi dense que le laiton, environ 7-8 gr par cm3. Presque 3 fois plus dense que l’aluminium, il est aussi 3 fois moins cher. Ce qui signifie donc qu’à volume équivalent, une plaque d’acier coûte le même prix que celle d’une plaque d’alu, tout en offrant “presque” le rendu sonore du laiton.

Et voici donc une première démonstration :

Premier test avec une plaque en acier

Bon, évidemment avec la plaque mise à nu, vous entendez à peu près toutes les vibrations possibles et imaginables…

Va falloir peindre le tout…

Il faudra aussi que je pense à protéger cette plaque. Vous savez, contrairement à de l’aluminium qui s’oxyde naturellement pour former une couche d’alumine en surface, l’acier est facilement attaqué par la corrosion. Et contrairement à l’aluminium, il n’est pas possible d’anodiser de l’acier. Il existe cependant 2 méthodes que je retiens pour protéger une telle plaque.

La première c’est la cataphorèse. Contrairement à l’anodisation, cette fois, le branchement de la pièce se fait à la cathode. Grâce à un courant électrique, la peinture se dépose en une fine couche uniforme, partout, même dans les recoins cachés.

La seconde méthode consiste simplement à asperger la plaque avec de la peinture, à la peindre quoi. (Je crois que j’ai déjà parlé de process plus excitant sur ce blog… )

Le choix final viendra au moment où les devis vont tomber.

On arrive donc sur la deuxième partie.

II/ Repose poignet magnétique

Avant même qu’on ne me pose la question, c’est non. Le repose-poignet ne peut pas être inclus avec le clavier. Pas avec tout le travail effectué dessus, le choix des matériaux et le prix de vente de 115 €. Le repose-poignet sera vendu séparément, normalement une vingtaine d’euros.

Reprenons le fil de la réflexion.

La plaque est en acier. Il peut donc attirer les aimants. On peut donc installer un repose poignet aimanté sans modifier le moule. C’est un ajout particulièrement appréciable pour environ 50% des utilisateurs. La logistique étant désormais gérée par un entrepôt capable de rassembler plusieurs produits dans un seul colis (pas comme Amazon ), l’ajout du repose-poignet lors de l’achat se fait pratiquement sans frais de mon côté.

Un aimant tout bêtement.

Je n’ai pas encore décidé du design du repose poignet, il me manque une information que vous allez justement me donner. 🙂

Pour vous, un repose-poignet de bonne qualité doit être situé à quel prix?

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