Le premier prototype en Novembre avait des défauts de conception. Le second prototype bénéficie d’ajustements et d’améliorations.

Il est important de noter que la version en production proposera une plaque en acier. Le prototype bénéficie d’une plaque en laiton pour une raison assez simple : le fournisseur de plaque en acier avait le covid et a décidé de fermer jusqu’au nouvel an Chinois.

Dans une première partie nous aborderons les modifications sur la carte mère, dans une seconde partie, les modifications sur la structure.

1. Modification de la carte mère

La carte mère bénéficie d’améliorations “gratuites”, ces améliorations n’engendrent aucun surcoût lors de la production mais donne des bonus considérables en pratique.

Les trous pour les pattes des switches sont désormais métallisés.

Il n’y a que peu de risques pour que vous en ayez besoin, dans la mesure où tous mes claviers disposent d’une soudure renforcée sur les sockets hotswap.

Cependant, métalliser les trous permet aux clients de souder le switch si jamais une catastrophe arrive. C’est une simple redondance ne coûtant absolument rien.

Une interface de débogage prend désormais place à côté du bouton d’accès au bootloader. Vous pouvez facilement interfacer dessus un ST-Link (ou n’importe quel clone).

Cette interface est directement accessible sous la barre espace au besoin.

Sur la version en production, le texte sera tourné de 90° pour être directement lisible en enlevant la barre espace.

Depuis que j’ai commencé à parler de QMK sur mon blog, une partie de plus en plus importante de mes clients sont des développeurs et non des joueurs. Si le gaming représente le coeur de ma cible, donner la possibilité d’accéder facilement à l’interface de débogage et un bouton permettant de forcer le démarrage du clavier en mode bootloader ne peux que faciliter la vie de ceux qui veulent installer un firmware custom dessus.

2. Modification d’ordre structurelle

Certaines idées sont bonnes sur le papier, mais dans la réalité se confrontent rapidement à des problèmes d’ergonomie.

Sur la photo, la molette a défilement verticale donne un design épuré, en pratique, on se rend rapidement compte que l’amplitude du mouvement est limité par la hauteur du clavier.

J’ai donc effectué une rotation de 90° de la molette qui désormais s’actionne en la faisant glisser d’avant en arrière.

Cette molette prend désormais place sur la structure inférieure et bénéficie d’un mini PCB.

Sur la première version, la molette était installée sur la structure supérieure, avec des câbles directement soudés dessus, câbles que j’avais plus ou moins arraché en essayant de désassembler le prototype.

Cette seconde itération bénéficie de 6 vis supplémentaires pour maintenir la structure supérieure solidaire avec la structure inférieure.

Les vis se trouvent entre les joints, afin de réduire la tension sur le plastique au maximum, permettant ainsi d’éviter des fissures à l’avenir.

Il existera aussi différentes plaques avec des découpes différentes dedans. De haut en bas, vous voyez :

  • Une plaque en FR4 standard.
  • Une plaque en FR4 avec des découpes larges séparant la ligne des “F” du reste.
  • Une plaque en FR4 avec des découpes améliorant la flexibilité globale.

Une fois assemblé, nous avons un clavier au design minimaliste.

Prochaine étape : valider le design, lancer la gravure des moules.

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