Je disais quoi déjà? Ah oui, je disais que les moules servant à produire les pièces du Ironclad ont plus d’une décennie d’existence.

Je pense que vous vous en doutez, mais les choses ont pas mal changé depuis la mise en service du moule et maintenant, c’est-à-dire 2021.

Il est donc évident que même si je garde la structure de base, il me fallait des modernisations importantes.

Des modernisations permettant de donner une seconde vie à un vieux design et comble de l’ironie, capable de rendre ce “vieux” clavier plus moderne en terme de conception que la plupart des claviers contemporains.

De la mousse isolante dans le clavier

Vous savez, sur le Bane, il y a une couche de mousse isolante entre la plaque en aluminium et le PCB. Dans le cas du Ironclad, j’ai décidé d’aller plus loin.

Vous trouverez donc une seconde couche de mousse isolante dans le fond du boîtier.

Structure interne du Ironclad

Oui, vous avez bien lu. Une seconde couche de mousse, sous le PCB, servant ainsi à amortir les échos internes.

Je pense que c’est sans doute l’un des meilleurs rapport qualité prix, cette mousse. Relativement dense, elle coûte quelques centimes d’euros tout en apportant un gain notable en terme d’insonorisation.

En ce qui concerne le coût de la main d’œuvre? Presque rien. La mousse se place en quelques secondes.

Et mieux encore, pour le développement, toujours pas grand chose. Contrairement aux pièces en plastique dont la précision est un impératif… la mousse se déforme sans problème. Nous n’avons donc pas besoin d’une précision parfaite pour qu’elle tienne dans le fond du boîtier.

Un port USB-C

Une autres modernisation importante est la mise en place de l’USB C. Lors de la première itération, l’USB C n’existait pas encore. Et ce n’est donc pas surprenant de ne pas en trouver.

Cependant notre ingénieur a trouvé la solution. Il suffit en réalité de refaire un support interne, stabilisant le port USB devant l’emplacement dédié normalement au câble fixe. Je vous montre.

Support interne pour le port USB

Normalement on trouve un câble branché directement au PCB avec un embout en caoutchouc assurant le maintient en place du câble fixe.

Refaire le cache du port

Forcément, il n’y a plus d’embout en caoutchouc. On se retrouve donc avec un trous béant à refermer. La solution… un cache!

Et voici donc le cache permettant de ne laisser apparaître que le port.

Cache du port

La modernisation est presque terminée. Il restera encore le PCB, tester le tout et nous serons pourrons commencer la production.

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